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La chronique du prof - Mercredi 10 février

Publié le par Saintex

Mercredi 10 février

9 heures. Tous nos voyageurs nous attendent tranquillement dans l’agora de l’école. Les conversations roulent sans fin autour des activités et des découvertes de la veille au soir. Il est question de patinoire, de délicieuses queues de castor, de soirée - pyjamas, de repas étonnamment tôt –le souper a lieu dés 17h-, du sac rempli de cadeaux qui n’est toujours pas vidé, de messages reçus de France, de visite nocturne d’Ottawa et de sommeil profond. La bonne humeur semble de mise. Seul Erwan est chagriné; il a confondu le dîner, c'est-à-dire le déjeuner ici, avec le souper et en conséquence a laissé son repas du midi chez ses hôtes. On s’arrangera.       
Un bus « écolier» doit nous mener à Ottawa mais sans nos jeunes amis canadiens retenus par leurs obligations scolaires. André, notre collègue et guide franco-ontarien, négocie avec la conductrice un peu revêche une légère modification dans l’organisation de la journée. Il fait beau. Le ciel a viré bleu pâle et le soleil derrière la vitre de l’autocar jaune cuit doucement  des passagers trop couverts.

Nous traversons à pied une partie de la ville. Coup d’œil vers la colline du Parlement canadien et le château Laurier, hôtel de luxe et symbole de l’architecture canadienne avant d’emprunter l’unique rue piétonne d’Ottawa. Le musée de la monnaie raconte 3000 ans d’histoire de gros sous. Nous avons la chance d’être conduit par un formidable guide qui alterne anecdotes et informations savantes. Nos 24 collégiens suscitent la fierté de leur professeur d’histoire et d’éducation civique tant ils se montrent  attentifs et pertinents.  
   
Du collier de coquillages à la plaquette de thé mélangée de graisse animale en passant par le pavé de sel, des sapèques par milliers aux cartes à jouer converties en monnaie dans la Nouvelle France, des plaques de cuivre indiennes aux  fourrures de castors qui ne connaissent pas la dévaluation, nous avons eu droit à un passionnant  tour d’horizon monétaire, instructif et ludique.

Après un pique-nique sous les palmiers et au bord de bassins, dépourvus de poissons, de l’immense hall de la banque du Canada, nous sommes retournés parcourir le parc de la Confédération. Nos collégiens, admiratifs,  ont mitraillé de leurs appareils-photos, les sculptures sur glace qui y sont exposées.  

Le bus nous reprend et notre charmante conductrice, formée à Indianapolis, nous emmène de l’autre côté de la ville, au musée des Sciences et de la technologie.

Accueil sympathique du personnel du musée. Les sacs et les manteaux sont laissés au vestiaire. « A nos risques et périls »  signale une affichette. En réalité, le lieu est presque aussi désert que le musée de la monnaie ce matin.  Nos collégiens essaiment  à travers les galeries. Certains se figent bouche bée devant les énormes locomotives de la Canadian pacific qui parcouraient les grandes plaines dans les années vingt et trente, d’autres découvrent l’aventure spatiale en orbitant autour d’authentiques  satellites juchés sur une estrade. Pauline réalise soudainement que la vue et l’oreille interne sont capables d’envoyer des messages si contradictoires au cerveau que celui-ci en a le tournis. Il est vrai que le plancher incliné à 12° de la cuisine ne correspond pas à notre perception visuelle de la pièce.

Tout le groupe assiste également  à une expérience de cryogénie, c'est-à-dire à une démonstration des propriétés de l’azote liquide. Eh bien oui !  Il  fallait venir à Ottawa pour qu’on crie au génie

Pendant ce temps,  Kevin qui se trémousse devant plusieurs caméras affronte un requin et quelques poissons hostiles.  La scène est reproduite en 3 D  sur plusieurs écrans. Julie et Camille A y encaissent ensuite une avalanche de buts sans parvenir à égaler les performances de Corentin que rien n’arrête et qui n’arrête rien. Une longue file d’attente de collégiens impatients s’est formée devant le skidoo, la motoneige. Le réalisme du simulateur est tel que Manon manque d e tomber à chaque secousse. Monsieur Legay pour sa part est le seul utilisateur à ne pouvoir démarrer l’engin.  

Beaucoup se seraient volontiers attardés davantage mais il faut écourter la visite car le bus ailé nous attend et nos petits français doivent être à 15h30 devant l’école pour y retrouver leurs correspondants.  

Ce fut une belle journée encore, éducative et ludique.

A demain

DR
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B
<br /> A oui, je presise que M.Renault a egalement joue au jeux ou c'est reproduit en 3D<br /> ne vous inquieter pas on n'a les photos et video :)<br /> (desole on ne peut pas faire les accents sur les claviers americaines)<br /> <br /> <br />
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F
<br /> à tous profitez bien de ce beau séjour, prenez en plein les yeux !! et un gros bisous à chloé de la part de sa famille de Tunisie. Vive internet !! Salut la grande, les couz suivent des péripéties<br /> !! à très vite<br /> <br /> <br />
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