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La chronique du prof - Mardi 9 février

Publié le par Saintex

Mardi 9 février

 Près de 1000 élèves, de la 7e à 12e (qui équivaut à notre classe de Première), fréquentent l’école publique Gisèle Lalonde. Les classes dites « intermédiaires  »,  7e,,8e  et 9e,-occupent une aile du bâtiment. Les élèves de 10e, 11e et 12e  -les classes secondaires- sont établies dans l’autre partie de l’établissement.

Les élèves disposent de grands casiers bleus alignés dans les couloirs,  casiers qui ne sont ni dégradés par des taggs ou des graffitis, ni défoncés par quelques coups de pieds involontaires. Si, si, c’est possible ! Ils y entreposent leurs affaires de classe car les sacs sont interdits dans les salles de cours où ils n’emportent que ce qui est indispensable à chaque enseignement. Ils y déposent aussi leurs vêtements d’hiver nécessairement encombrants (manteaux, chapkas, gants etc.)

Chaque professeur  dispose de sa propre salle de cours, vaste et lumineuse, avec un bureau personnel, des rayonnages, des placards,  un ordinateur et son imprimante, des tableaux blancs, qui font aussi office de panneaux d’affichage, sur chacun des murs et un lavabo. En contrepartie, chaque enseignant assure un temps de présence –mais pas de cours !- plus grand dans l école.      

Les tables individuelles sont comme neuves. Dans les différentes classes où nous nous sommes rendus nous n’avons vu aucune détérioration de matériel. Les pieds des tables sont même enfoncés dans des balles de tennis afin de limiter les nuisances sonores du mobilier qu’on déplace. ….Manifestement le respect du bien commun est une valeur  solidement ancrée  parmi les élèves de Gisèle Lalonde !

C’est l’époque du bal des de la neige à Ottawa et traditionnellement la semaine de cours est modifiée pour la circonstance, notamment pour les petites classes. Ce mardi matin est consacré  à des jeux extérieurs auxquels nos collégiens sont invités. Dehors, le ciel est  bleu, le sol est totalement verglacé en dehors des chaussées bitumées et une bise glaciale nous fait comprendre de façon très pédagogique la différence entre température réelle et température ressentie. Très sensible, la différence !

Les jeux commencent par un match de hockey-nouille qui se pratique à genoux. Deux équipes s’affrontent pour pousser une balle avec une grosse nouille en mousse dans le but adverse. Disons le tout net : nos collégiens ont paru quelque peu empruntés  dans cet exercice. A leur décharge, ils ne connaissaient rien du hockey et encore moins du maniement de la maxi-nouille !

En revanche, le lancer du poulet semble davantage convenir à l’esprit français. Le jeu consiste à expédier un poulet factice loin de l’équipe adverse et, le temps qu’elle le récupère, de se regrouper en maul comme les manchots de l’Antarctique pour qu’un des joueurs fassent un maximum de  tours  autour de ses coéquipiers ; Joshua, par exemple a fait preuve d’une grande aisance en la matière.  Les ramasseurs de poulet  pendant ce temps doivent former une file indienne (c’est assez normal au Canada !) et se transmettre ledit gallinacé par-dessus la tête ou entre les jambes. Corentin et Camille P  ont  manifesté de réels talents à cet égard ;

Après le chocolat chaud (à l’eau), reprise des animations avec des exercices sportifs tels que le saut à la corde.

La fin de la matinée a permis à la plupart des marollais d’assister en cours de sciences à une initiation  à la pression atmosphérique à l’aide d’un sac plastique et d’un aspirateur. Oui, je le répète ;  avec un grand sac plastique et un gros aspirateur !  Kevin puis Morgan ont fait forte impression l’un et l’autre de même que monsieur Legay  qui habituellement ne manque pas d’air mais qui, pour une fois,  a fait le vide autour de lui

L’après-midi a été l’objet d’une longue séquence de matchs d’improvisations. Basé sur les règles du hockey, l’exercice consiste à opposer deux équipes qui doivent improviser à partir d’un terme ou d’une expression fournie par un arbitre qu’on ne peut contester. Des sanctions sont infligées à l’équipe qui ne respecte pas les règles (hurlements, confusions, inversion des rôles etc..). Le jury, composé par nos petits français, quoique parfois sidéré par la nature de l’exercice et l’aisance des canadiens, a vaillamment rempli sa mission. Si nos jeunes filles n’ont rien su improviser que des fous- rires, Morgan a montré qu’il savait  parfaitement faire le monstre et Joshua endosser la peau du poisson mordeur.

La journée s’est achevée à l’extérieur par un jeu du drapeau et un soccer, c'est-à-dire un foot, sport de plus en plus populaire au Canada.

Ce fut  une  bien sympathique et bien belle journée, active et riche en découverte et en rencontres.

A demain.

DR

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B
<br /> le froid ne vous a pas geler le cerveau Monsieur :) vos jeu de mots sont toujours aussi bien<br /> <br /> <br />
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J
<br /> Jai toujours rien compris au but du jeu du pitch poulet....!!<br /> Par contre le hockey botine ca cetait bien !<br /> Et lart dramatique; SPÉCiAL ;)<br /> Demain on va faire du ski ;D<br /> <br /> <br />
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A
<br /> Merci de vos nouvelles.<br /> <br /> A demain ...<br /> <br /> <br />
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